« La prospérité est le lien de l’amour. »
« Fragilité, ton nom est femme ! »
« Le fou se croit sage et le sage se reconnaît fou. »
« Un peu de chagrin prouve beaucoup d’amour, mais beaucoup de chagrin montre trop peu d’esprit. »
« Mon corps est un jardin, ma volonté est son jardinier. »
« Etre ou ne pas être : là est la question. »
« C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles. »
« Gémir sur un malheur passé, c’est le plus sûr moyen d’en attirer un autre. »
« Il n’est pas de vice si simple qui n’affiche des dehors de vertu. »
« Il n’y a que les mendiants qui puissent compter leurs richesses. »
« Avec l’amorce d’un mensonge, on pêche une carpe de vérité. »
« Le fou, l'amoureux et le poète sont farcis d'imagination. »
« Les hommes qui parlent le moins sont les plus vaillants. »
« Les hommes doivent souffrir leur départ comme leur venue ici-bas ; le tout est d'être prêt. »
« Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste. »
« L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme. »
« Affectez du moins l'apparence de la vertu. »
« Des mouches aux mains d'enfants espiègles, voici ce que nous sommes pour les dieux ; ils nous tuent pour s'amuser. »
« Le mal que fait un homme vit après lui ; souvent ses bonnes actions vont dans la terre avec ses os. »
« Ce sont les étoiles, les étoiles tout là-haut qui gouvernent notre existence. »
« L'on m'a dit aussi que vous vous fardiez. Fort bien ! Dieu vous a donné un visage, et vous vous en fabriquez un autre. »
« Oh ! Attention, monseigneur, à la jalousie ; c'est le monstre aux yeux verts qui tourmente la proie dont il se nourrit. »
« Combien le train du monde me semble lassant, insipide, banal et stérile ! »
« Raccommoder sa douleur avec des proverbes. »
« Si vous avez des larmes, préparez-vous à les verser. »
« Cette époque est désaxée. »
« Rien n'est bon ni mauvais en soi, tout dépend de ce que l'on en pense. »
« Il y a peu à choisir entre des pommes pourries. »
« Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède. »
« La pensée est l'esclave de la vie, et la vie est le fou du temps... »
« Il est dangereux d'être trop zélé. »
« Nous sommes faits de la même étoffe que les songes et notre petite vie, un somme la parachève. »
« Qui meurt paie ses dettes. »
« Les hommes prisent l'objet qu'ils ne possèdent pas bien au-dessus de sa valeur. »
« Un feu léger est vite étouffé : si vous le laissez faire, des rivières ne sauraient l'éteindre. »
« L'espérance d'une joie est presque égale à la joie. »
« La mémoire est la sentinelle de l'esprit. »
« La poésie est cette musique que tout homme porte en soi. »
« C'est de ta peur que j'ai peur. »
« Celui qui accepte avec le sourire d'être volé vole lui-même quelque chose à son voleur. »
« Abandonnez ceux qui s'abandonnent eux-mêmes. »
« Les dangers visibles nous causent moins d'effroi que les dangers imaginaires. »
« Tout nuage n'enfante pas une tempête. »
« Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regrets. »
« Les poignards qui ne sont pas dans les mains peuvent être dans les paroles. »
« Coeur insouciant vit longtemps. »
« Il est des coutumes qu'il est plus honorable d'enfreindre que de suivre. »
« Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser. »
« Les mots ne paient pas les dettes. »
« On dit que le sang veut du sang. »
« On ne lave pas du sang avec du sang mais avec de l'eau. »
« Le sage ne s'afflige jamais des maux présents, mais emploie le présent pour en prévenir d'autres. »
« Le chagrin, à certaine dose, prouve beaucoup d'affection ; mais à trop forte dose, il prouve toujours quelque faiblesse d'esprit. »
« On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. »
« Les blessures que l'homme se fait à lui-même guérissent difficilement. »
« Quand l'argent précède, toutes les portes s'ouvrent. »
« Nous aimons mieux mourir chaque heure de la crainte de mourir, que mourir une fois. »
« Si faire était aussi aisé que savoir ce qu'il est bon de faire, les chapelles seraient des églises, et les chaumières des pauvres gens des palais de princes. »
« Qui néglige les marques de l'amitié, finit par en perdre le sentiment. »
« La gloire est comme un cercle dans l'onde qui va toujours s'élargissant, jusqu'à ce qu'à force de s'étendre, il finisse par disparaître. »
« Ne soyez ni un emprunteur, ni un prêteur ; Car souvent on perd le prêt et l'ami, Et l'emprunt... »
« Qui vole ma bourse vole une chose sans valeur. »
« Le fou se croit sage et le sage reconnaît lui-même n'être qu'un fou. »
« La colère est pareille à un cheval fougueux ; si on lui lâche la bride, son trop d'ardeur l'a bientôt épuisé. »
« Le mal que font les hommes vit après eux ; le bien est souvent enseveli avec leurs cendres. »
« Mais l'amour est aveugle, et les amants ne peuvent voir Les plaisantes folies qu'ils commettent eux-mêmes. »
« L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs. »
« Le monde entier est un théâtre, Et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. »
« Pour leurrer le monde, ressemble au monde ; ressemble à l'innocente fleur, mais sois le serpent qu'elle cache. »
« Les mots sans les pensées ne vont jamais au ciel. »
« Serais-tu aussi chaste que la glace et aussi pure que la neige, tu n'échapperais pas à la calomnie. »
« La nécessité est la meilleure des vertus. »
« Pense avant de parler et pèse avant d'agir. »
« Qu'il est plus aigu que la dent d'un serpent D'avoir un enfant ingrat. »
« Qu'est-ce que l'honneur ? Un mot. Qu'est-ce que ce mot, Honneur ? De l'air. »
« Le mal de la grandeur, c'est quand du pouvoir elle sépare la conscience. »
« C'est perdre la vie que de l'acheter par trop de soucis. »
« Combien pauvres sont ceux qui n'ont point de patience. »
« Les lâches meurent plusieurs fois avant leur mort ; Le brave ne goûte jamais la mort qu'une fois. »
« Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon. »
« Ce qui commence dans le mal s'affermit par le mal. »
« Le Temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l'ami qui s'en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu. »
« Tout esclave a en ses mains le pouvoir de briser ses chaînes. »
« Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre que n'en rêve votre philosophie. »
« La douleur est le poison de la beauté. »
« Pardonner est une action plus noble et plus rare que celle de se venger. »
« Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil. »
« Une chute profonde mène souvent vers le plus grand bonheur. »
« Rien n'exprime mieux la joie que le silence. Si j'ai pu dire combien grand était mon bonheur, c'est qu'il était petit. »
« Une fille n'a qu'une envie, c'est de se marier et quand elle est mariée, elle a envie de tout. »
« Qui attend les souliers d'un mort risque de marcher longtemps nu-pieds. »
« Rien n'est bon ou mauvais en soi, tout dépend de notre pensée. »
« Les uns naissent grands, les autres se haussent jusqu'à la grandeur, d'autres encore s'en voient revêtir. »
« Peste que soit de l'opinion publique ! Un homme vous l'endosse à l'endroit aussi bien qu'à l'envers. »
« Qui veut faire à la hâte un très grand feu Commence avec de faibles brins. »
« S'il était aussi facile de faire que de savoir ce qu'il faut faire, les chapelles seraient des églises et les chaumières des palais. »
« La beauté provoque le larron plus que l'or. »
« La nature est trop pauvre Pour lutter de prodiges avec l'esprit. »
« Pour la tâche que nous aimons, nous nous levons de bonne heure, Et nous y mettons avec joie. »
« Les brefs étés ont souvent des printemps précoces. »
« Les hommes sont hommes, et les meilleurs s’oublient parfois. »
« L’amour n’est pas l’amour, quand il s’y mêle des considérations étrangères à son objet suprême. »
« Quand les coquins riches ont besoin de coquins pauvres, les pauvres peuvent faire le prix qu’ils veulent. »
« Quand tu as adopté et éprouvé un ami, accroche-le à ton âme avec un crampon d’acier ; mais ne durcis pas ta main au contact du premier camarade frais éclos que tu dénicheras. »
« Nul, en effet, n’a tort quand tous radotent. »
« Que celui qui est volé ne s’aperçoive pas du larcin, qu’il n’en sache rien, et il n’est pas volé du tout. »
« Il m’est plus aisé d’apprendre à vingt personnes ce qu’il est bon de faire, que d’être l’une des vingt à suivre mes propres leçons. »
« J’ai vu plus de quatre-vingts ans de douleurs, et chaque heure de joie s’est toujours brisée sur une semaine d’angoisses ! »
« La jeunesse qui se borne au logis a toujours l’esprit borné. »
« Il est dans la nature des hommes de quereller pour de petites choses, bien que les grandes seules les préoccupent. »
« L’honnêteté est une folle qui s’aliène ceux qu’elle sert. »
« Quiconque doit aimer aime à première vue. »
« En toute chose on est plus ardent à la poursuite qu’à la jouissance. »
« Le profit est bénédiction quand il n’est pas volé. »
« Plus le corps est faible, plus la pensée agit fortement. »
« Une confession équivoque n’obtient qu’une absolution équivoque. »
« Ce que l’amour peut faire, l’amour ose le tenter. »
« Une femme repousse parfois ce qui la charme le plus. »
« À certaines offres les filles, par modestie, disent un non qu’elles voudraient qu’on prit pour un oui. »
« Il vaut mieux être trompé tout à fait que d’avoir le moindre soupçon. »
« Je tiens ce monde pour ce qu’il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle. »
« La pensée d’une femme court toujours en avant de ses actes. »
« Des babioles, légères comme l’air, sont pour les jaloux des confirmations aussi fortes que des preuves d’écriture Sainte. »
« Nous savons ce que nous sommes, mais nous ne savons pas ce que nous pouvons être. »
« Pour savoir la pensée de nos ennemis, nous ouvririons leurs coeurs ; ouvrir leurs papiers est plus légitime. »
« Avoir beaucoup vu et ne rien avoir, c’est avoir les yeux riches et les mains pauvres. »
« Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d’abord sous des dehors célestes. »
« Mieux vaut être méprisé et le savoir qu’être méprisé et s’entendre flatter. »
« Oh ! combien ce monde de jours ouvrables est encombré de ronces ! »
« Pour un noble coeur, le plus riche don devient pauvre, quand celui qui donne n’aime plus. »
« La langue des filles moqueuses est aussi affilée que le tranchant invisible du rasoir, qui divise un cheveu insaisissable au regard. »
« L’inquiétude présente est moindre que l’horreur imaginaire. »
« Tout grief n’est pas nécessairement de la haine. »
« La conscience n’est qu’un mot à l’usage des lâches, inventé tout d’abord pour tenir les forts en respect. »
« Il vaut encore mieux se servir d’une arme brisée que de rester les mains nues. »
« Nous ne pouvons pas tous être les maîtres, et les maîtres ne peuvent pas tous être fidèlement servis. »
« Plutôt ne pas en avoir, que d’avoir deux paroles dont une est de trop. »
« Le vol qui consiste à se dérober est permis quand il n’y a plus de merci à attendre. »
« Il n’y a pas d’art pour découvrir sur le visage les dispositions de l’âme. »
« L’amitié est constante en toute chose excepté dans les intérêts et les affaires d’amour. »
« La clémence ne se commande pas. Elle tombe du ciel comme une pluie douce sur le lieu qu’elle domine. »
« Allons sagement et doucement : trébuche qui court vite. »
« L’amour des jeunes gens n’est pas vraiment dans le coeur, il n’est que dans les yeux. »
« L’éloge ne corrige pas le visage où la beauté manque. »
« Il faut que l’auteur ait de l’esprit pour que l’oeuvre en ait ! »
« Le pouvoir de tout modifier souverainement est dans notre volonté. »
« La réputation est un préjugé vain et fallacieux : souvent gagnée sans mérite et perdue sans justice ! »
« Quand une situation est au pire, il faut qu’elle cesse ou qu’elle se relève... »
« Celui qui souffre seul, souffre surtout par imagination ; mais l’âme dompte aisément la souffrance, quand sa douleur a des camarades d’épreuve. »
« Les orgueilleux ne laissent pas de gloire derrière eux. »
« Il arrive toujours que nous n’estimons pas un bien à sa juste valeur, tant que nous en jouissons ; mais dès qu’il nous manque, nous lui découvrons le mérite qu’il ne voulait pas nous montrer quand il était à nous. »
« Il suffit d’un atome pour troubler l’oeil de l’esprit. »
« Prête l’oreille à tous, mais tes paroles au petit nombre. »
« Si la connaissance est le but, te connaître doit suffire. »
« Quel est l’auteur au monde qui vous enseignera la beauté aussi bien qu’un regard de femme ? »
« Pauvres gens ceux qui n’ont pas de patience ! Quelle blessure s’est jamais guérie autrement que par degrés ? »
« Dès que nous naissons, nous pleurons d’être venus sur ce grand théâtre de fous. »
« Où la joie a le plus de rires, la douleur a le plus de larmes. »
« Conquête trop aisée est bientôt méprisée. »
« Les mots ne sont que des mots, et je n’ai jamais ouï dire que dans un coeur meurtri on pénétrât par l’oreille... »
« La sécurité est la plus grande ennemie des mortels. »
« Le talent se dénonce par cela même qu’il dissimules ses perfections. »
« Amour, donne-moi ta force, et cette force me sauvera. »
« Beaucoup peuvent supporter le mauvais temps qui n’ont pas le goût pour la tempête. »
« Et le pouvoir terrestre est plus semblable à celui de Dieu quand la clémence adoucit la justice. »
« Aime tout le monde, fie-toi à peu de monde. »
« C'est une chose merveilleuse que l'instinct. »
« J’aimerais mieux être un crapaud et vivre des vapeurs d’un cachot que de laisser un coin de l’être que j’aime à l’usage d’autrui ! »
« Celui qui meurt cette année en est quitte pour l'an prochain. »
« A Noël je n'ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J'aime chaque saison pour ce qu’elle apporte. »
« Quelle pitié que les fous ne puissent parler avec sagesse des folies que font les sages ! »
« Quel besoin y a-t-il que le pont soit plus large que la rivière ? Le nécessaire est toujours la plus juste des concessions. »
« Quand le courage empiète sur la raison, il ronge le glaive avec lequel il combat. »
« Il est aussi aisé de compter les atomes que de résoudre les propositions d'une amoureuse. »
« L'oeil ne se voit pas lui-même ; il lui faut son reflet dans quelque autre chose. »
« La renommée est un instrument à vent que font résonner les soupçons, les jalousies, les conjectures. »
« Le mal que font les hommes leur survit, le bien est souvent enterré avec leurs os. »
de William Shakespeare
« Le mal que font les hommes leur survit, le bien est souvent enterré avec leurs os. »
« Le silence est l'interprète le plus éloquent de la joie. »
« La vie est une ombre qui marche, un pauvre acteur qui se pavane et se trémousse une heure en scène, puis qu'on cesse d'entendre. »
« La jalousie est un monstre qui s'engendre lui-même et naît de ses propres entrailles. »
« Les grosses bedaines accompagnent les maigres cerveaux ; et si des mets succulents enrichissent le corps, ils ruinent l'intelligence. »
« J'en connais qui passent pour des sages uniquement parce qu'ils ne disent rien. »
« Les serments les plus forts ne sont que de la paille dans le brasier des sens. »
« La passion s'accroît en raison des obstacles qu'on lui oppose. »
« La dent cruelle de la douleur n'est jamais plus venimeuse que lorsqu'elle mord sans déchirer la plaie. »
« Le coeur bat plus délicieusement à relancer un lion qu'à débusquer un lièvre. »
« La bonté fait du bien à celui qui donne et à celui qui reçoit. »
« Qui masque ses fautes se voit, en fin de compte, démasquer par sa conscience. »
« Un ami devrait supporter les faiblesses de son ami. »
« Abandonnez celui qui s'abandonne. »
« Juger autrui, c'est se juger. »
« Il n'y a pas de philosophe qui supporte avec sérénité une rage de dents. »
« La société n'est pas confortable à celui n'est pas sociable. »
« Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre que dans les rêves de la philosophie. »
« La coupe de nos vicissitudes se remplit d'une liqueur changeante. »
« L'oiseau englué dans un buisson se méfie de tous les buissons. »
« Petite chère et grand accueil font joyeux festin. »
« L'amour, c'est le soleil après la pluie, et la luxure, c'est l'orage après le soleil. »
« Tout ce qui se ressemble n'est pas identique. »
« Si doux est l'amour que nous avons imploré, plus doux est l'amour qui s'offre de lui-même. »
« Si l’on passait l’année entière en vacances ; s’amuser serait aussi épuisant que travailler. »
« L'espérance vertueuse va vite : elle possède les ailes de l'hirondelle. »
« Ni la tour de pierre, ni les murailles de bronze travaillé, Ni le cachot privé d'air, ni les liens de fer massif, Ne peuvent enchaîner la force de l'âme. »
« Le diable peut citer les Écritures pour ses besoins. »
« L'humour. Une plaisanterie avec un air triste. »
« Mourir en combattant, c'est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c'est payer servilement à la mort le tribut de sa vie. »
« Tout captif porte dans sa main gauche le pouvoir d'anéantir sa servitude. »
« Sage est le père qui connaît son enfant. »
« Etre furieux, c'est être vaillant par excès de peur. »
« Les transports violents ont des fins violentes et meurent dans leur triomphe ; aimez-vous donc modérément. »
« La vertu accouplée à la beauté, c'est le miel servant de sauce au sucre. »
« Là où loge le souci, le sommeil ne s'abat jamais. »
« Puisque l'homme ignore ce qu'il quitte, qu'importe de quitter cela plus ou moins tôt. »
« De même que tout est mortel dans la nature, de même toute nature atteinte d'amour est mortellement atteinte de folie. »
« L'orgueil n'a pour se montrer d'autre miroir que l'orgueil. »
« La mort, gendarme féroce, est inflexible dans ses arrêts. »
« La naissance, la beauté, la bonne façon, le raisonnement, le courage, l'instruction, la douceur, la jeunesse, la libéralité et autres qualités semblables, ne sont-elles pas comme les épices et le sel, qui assaisonnent un homme ? »
« Le malheur se fait d'autant plus lourd qu'il s'aperçoit qu'on le supporte difficilement. »
« J'aimerais mieux une folie qui me rendrait gaie qu'une expérience qui me rendrait triste. »
« Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent. »
« C'est à l'endroit où l'eau est la plus profonde qu'elle est le plus calme. »
« Pourquoi faut-il que l'amour qui est si doux d'aspect, mis à l'épreuve, soit si tyrannique et si brutal ? »
« Est bien payé qui est bien satisfait. »
« Le corbeau chante aussi bien que l'alouette pour qui n'y fait pas attention. Que de choses n'obtiennent qu'à leur saison leur juste assaisonnement de louange et de perfection ! »
« Un homme honnête, par le temps qui court, on en rencontre un sur dix mille. »
« Faire du zèle est dangereux. »
« La sagesse et la bonté semblent viles à ceux qui ont l'âme vile. »
« Sache que les hommes sont ce qu'est leur époque. »
« Les hommes, à de certains moments, sont maîtres de leur sort ; et si notre condition est basse, la faute n'en est pas à nos étoiles ; elle en est à nous-mêmes. »
« Qu'ils sont pauvres, ceux qui n'ont pas de patience ! »
« Celui qui persiste à suivre avec fidélité un maître déchu est le vainqueur du vainqueur de son maître. »
« Les petites pluies sont longues, les tempêtes soudaines sont courtes. »
« Fermez les portes sur l'esprit de la femme et il s'échappera par la fenêtre ; fermez la fenêtre et il s'échappera par le trou de la serrure ; bouchez la serrure et il s'envolera avec la fumée par la cheminée. »
« Le personnage que nous sommes, c'est un jardin, et notre volonté le cultive. »
« L'ambition fait préférer une défaite à une victoire qui ternit la renommée du chef. »
« En disant deux fois pardon, tu ne pardonnes pas deux fois, mais tu rends le pardon plus solide. »
« Qui veut élever en un instant une flamme puissante commence par l'allumer avec de faibles brins de paille. »
« La nature a, peut-être, ses raisons de faire des coeurs impitoyables. »
« L'âme ne se sépare pas du corps avec plus de douleur que l'homme de sa grandeur. »
« Il est des gens qui n'embrassent que des ombres ; ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur. »
« Il n'est pas de vertu que la calomnie ne sache atteindre. »
« Que nous devons mourir, nous le savons. Ce n'est que de l'époque et du soin d'en retarder le jour que s'inquiètent les hommes. »
« L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console. »
« Quand nous voyons un supérieur partager nos misères, c'est à peine si nos misères semblent nos ennemies. »
« Rarement le sommeil visite le chagrin ; quand il daigne le faire, c'est un consolateur tout-puissant. »
« La mort est une dette que chacun ne peut payer qu'une fois. »
« Les frelons ne sucent pas le sang des aigles mais pillent les ruches des abeilles. »
« La vérité a un coeur tranquille. »
« La plus grande gloire obscurcit la moindre. Un ministre brille autant qu'un roi jusqu'à ce que le roi paraisse : et alors tout son prestige s'évanouit. »
« Le serment d'un amoureux n'est pas plus valable que la parole d'un cabaretier : l'un et l'autre se portent garants de faux comptes. »
« Que le roi seulement soupire et tout le royaume gémit. »
« Quand il est sans remède, un chagrin est fini et qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regrets. »
« La laideur est moins horrible chez un démon que chez une femme. »
« L'affection et la naïveté muette disent bien plus en disant moins. »
« On peut sourire et sourire et pourtant être un scélérat. »
« Si les étranges vicissitudes de la fortune ne nous faisaient pas voir le peu de valeur de la vie, jamais on ne se résignerait à vieillir. »
« Les serments les plus forts se consument au feu de la passion comme une paille légère. »
« Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur. »
« Aux maux désespérés, il faut des remèdes désespérés, ou il n'en faut pas du tout. »
« Un esprit sensible ne convient pas à qui porte une épée. »
« Le plus pur trésor que puisse donner l'existence humaine, c'est une réputation sans tache. »
« Les gens sont ce qu'est leur époque. »
« Le temps est le maître absolu des hommes ; il est tout à la fois leur créateur et leur tombe, il leur donne ce qu'il lui plaît et non ce qu'ils demandent. »
« Ce n’est pas un mince bonheur qu’une condition médiocre : le superflu grisonne plus vite, le simple nécessaire vit plus longtemps. »
« L’âme du bonheur meurt dans la jouissance. »
« Être grand, c’est épouser une grande querelle. »
« Les hommes de peu de mots sont les meilleurs. »
« En temps de paix, rien ne sied mieux que le calme, la modestie, l'humilité, mais que vienne la guerre alors prends exemple sur le tigre. »
« Les hommes sont des oiseaux de passage. »
« Nos doutes nous assaillent et nous font échouer. Et nous manquons le but que nous pourrions atteindre par crainte seulement de ne point l’atteindre. »
« Tout honnête que soit, il n'est jamais bon D'apporter de fâcheuses nouvelles... Les mauvaises nouvelles, laissez-les S'annoncer elles-mêmes, à l'instant qu'elles nous touchent. »
« Pour tromper le monde, ressemblez au monde. »
« La musique est l'aliment de l'amour. »
« Le passé est un prologue. »
« Lorsque l'esprit est libre, le corps est délicat. »
« Regarde avec tes oreilles. »
« Les hommes sont ce qu'est l'instant. »
« Le corbeau critique la noirceur. »
« Le temps n'a pas la même allure pour tout le monde ! »
« Etre dans le doute, c'est déjà être résolu. »
« La réflexion fait de nous des lâches. »
« Vois comme cette petite chandelle répand au loin sa lumière ! Ainsi rayonne une bonne action dans un monde malveillant. »
« Doutez que les étoiles ne soient de flamme Doutez que le soleil n'accomplisse son tour Doutez que la vérité soit menteuse infâme Mais ne doutez jamais de mon amour. »
« La pitié devrait être la vertu de la loi. »
« La paix ressemble à nos conquêtes, car des deux parties noblement soumises, aucune n'a vraiment perdu. »
« Fées répandez partout La rosée sacrée des champs. »
« Une parole honnête fait impression quand elle est dite simplement. »
« L'amour contient tout juste ce qu'il faut pour l'éteindre. »
« Pesez des serments avec des serments, et vous pèserez le néant. »
« Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des puissants... Car les puissants ne travaillent qu'à marcher sur nos vies. »
« Demain, et demain, et demain ! C’est ainsi que, à petits pas, nous nous glissons de jour en jour jusqu’à la dernière syllabe du temps inscrit sur le livre de notre destinée. »
« Ceux qui flattent le roi, l’abusent, car la flatterie est le soufflet qui fait monter la flamme du péché. »
« Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'expliquer. »
« Voilà bien les Français, ils tournent à tout vent. »
« J’ai vécu assez longtemps : et le chemin de ma vie se perd dans les feuilles jaunies et séchées. »
« Souffle, souffle, vent d’hiver ; tu n’es pas si cruel que l’ingratitude de l’homme. »
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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